Pierre Bensusan Lyrics
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(Paroles: Pierre Bensusan & Doatea Cornu-Bensusan, Musique: Pierre Bensusan, Copyright 2010)
Album "Vividly" (Dadgad Music & Favored Nations)
L'autre jour l'envie m'a pris
D'aller fair'un p'tit tour, au cinéma.
Trouvant l'idée originale,
J'avais sacrément besoin de toile décadente.
Me suis mis au volant de ma voitur' et
Juste au bon milieu du bois,
J'ai dû constater, avec beaucoup d'regrêt,
Que la titine allait bientôt m’ lâcher.
Fallait bien que ce genr' de galère
M'arrive un jour ou l'autre sans trop tarder.
C'est comm' un baptême de l'air
Avec les pieds sur terre, il n'y a pas d' quoi planer.
Je dois admettre à mon grand déshonneur
Que mon inculture en la matière,
A fait que ce jour de malheur
Le seul recours fut Monseigneur l'concessionnaire.
Voilà vingt jours que j'suis à pieds
Et je vous d'mande pardon,
Mais ma voiture me manque.
Mon moral coule dans mes souliers,
Combiné au bourdon que la banlieue me flanque.
Mardi, jeudi, Vendredi, aucun signe de vie:
Je prends mon téléphone
Et passe par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel,
Pour m'arrêter subitement au vert, car:
Ils m'ont refait tout le moteur
Qui était presque neuf, je vous le gage.
Ils m'ont changé le radiateur,
Les pneus, le vilbrequin ainsi que l'embrayage.
Je n'par'lrai pas de l'arbre-à-came,
Du maître-cylindre, du circuit électrique;
Un inventaire à la Prévert
Qui manque d'éthique et pas très poétique.
Tant qu'à choisir, pour se divertir
Entre tous ces chefs-d'oeuvre du 7ème Art:
Le Voleur de Byciclette, la Belle Américaine
Pour moi, c'est plutôt Jour de Fête.
Ce jour-là, le ciel était trop bas
Et ma petite étoile s'était endormie.
Federico, Vittorio ou bien Toto,
Vous auriez si bien tourné la scène.
A l'affiche on aurait lu en lettres d'or:
Monsieur l'concessionnaire s' barr' à Java.
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Album "Vividly" (Dadgad Music & Favored Nations)
L'autre jour l'envie m'a pris
D'aller fair'un p'tit tour, au cinéma.
Trouvant l'idée originale,
J'avais sacrément besoin de toile décadente.
Me suis mis au volant de ma voitur' et
Juste au bon milieu du bois,
J'ai dû constater, avec beaucoup d'regrêt,
Que la titine allait bientôt m’ lâcher.
Fallait bien que ce genr' de galère
M'arrive un jour ou l'autre sans trop tarder.
C'est comm' un baptême de l'air
Avec les pieds sur terre, il n'y a pas d' quoi planer.
Je dois admettre à mon grand déshonneur
Que mon inculture en la matière,
A fait que ce jour de malheur
Le seul recours fut Monseigneur l'concessionnaire.
Voilà vingt jours que j'suis à pieds
Et je vous d'mande pardon,
Mais ma voiture me manque.
Mon moral coule dans mes souliers,
Combiné au bourdon que la banlieue me flanque.
Mardi, jeudi, Vendredi, aucun signe de vie:
Je prends mon téléphone
Et passe par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel,
Pour m'arrêter subitement au vert, car:
Ils m'ont refait tout le moteur
Qui était presque neuf, je vous le gage.
Ils m'ont changé le radiateur,
Les pneus, le vilbrequin ainsi que l'embrayage.
Je n'par'lrai pas de l'arbre-à-came,
Du maître-cylindre, du circuit électrique;
Un inventaire à la Prévert
Qui manque d'éthique et pas très poétique.
Tant qu'à choisir, pour se divertir
Entre tous ces chefs-d'oeuvre du 7ème Art:
Le Voleur de Byciclette, la Belle Américaine
Pour moi, c'est plutôt Jour de Fête.
Ce jour-là, le ciel était trop bas
Et ma petite étoile s'était endormie.
Federico, Vittorio ou bien Toto,
Vous auriez si bien tourné la scène.
A l'affiche on aurait lu en lettres d'or:
Monsieur l'concessionnaire s' barr' à Java.
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